Sur la scène du Châtelet demain matin, les Pražák perpétuent la tradition des grands quatuors tchèques…

Quand ils jouent Dvorák, les Pražák sont chez eux : représentants d’une longue lignée de quatuors tchèques, les quatre musiciens parlent d’instinct la langue du compositeur, fût-elle teintée d’inflexions américaines. Si le compositeur a mis seulement seize jours à écrire son célèbre Quatuor Américain que les Pražák donneront demain 8 novembre, à 11h, au Théâtre du Châtelet, dans le cadre des Concert du dimanche matin, Robert Schumann s’est montré tout aussi impétueux en composant son Quintette avec piano, pour lequel les Pražák n’auraient pu rêver d’un partenaire plus exigeant pour ce concert matinal, plus intègre qu’Evgeni Koroliov, pianiste russe qui a fait de la rigueur, de la clarté et du lyrisme son credo. Voici le premier mouvement du Quatuor Américain de Dvorák :