Le pasodoble entre jazz et classique n’est pas nouveau mais la vision qu’en donne le saxophoniste Lionel Belmondo est d’une rare beauté. Rencontre.

En revisitant l’héritage trop souvent oublié de Lili Boulanger, Olivier Messiaen, Gabriel Fauré, Marcel Dupré et quelques autres grands compositeurs, Lionel Belmondo dépasse une fois de plus les clivages. Surtout, avec Clairières dans le Ciel (un album Qobuzissime !), dernier volet de sa trilogie réunissant musiciens jazz et classiques, le saxophoniste épaulé ici par l’ensemble Hymne au Soleil et les 52 chanteurs du prestigieux Chœur National de Lettonie, parvient à magnifier ce que chacun sait depuis toujours sans finalement l’entendre si souvent que cela : la musique comme langue universelle, quelle que soit le lieu et quelle que soit l’époque. Un album ambitieux et surtout lumineux qu’il détaille le temps d’une rencontre-podcast. Une façon aussi pour le saxophoniste de donner sa vision de l’idiome jazz en 2011…

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