C’est l’ovni folk de ces derniers mois… Avec sa voix de Karen Dalton en tension, la Californienne Alela Diane a sorti le genre de ses clichés… Une diction presque sur-marquée, un timbre tout sauf impressionniste, des mélodies de pure soie, son premier album, The Pirate’s Gospel, publié par l’impeccable label parisien Fargo, fit l’effet d’une bombe, étonnamment davantage chez nous en Gaule que chez elle de l’autre côté de l’Atlantique… Un succès qui la placera en haut de l’affiche, aux côtés de ses compatriotes MGMT, à l’Olympia le 12 novembre prochain lors de l’édition 2008 du Festival des Inrockuptibles.

Alela Diane publiera l’an prochain son second opus qu’elle viendra offrir au public parisien de la Cigale le 6 avril 2009. Entre temps, elle est ce mois-ci la voix d’un sublime projet, vrai-faux groupe baptisé Headless Heroes, où la belle aux traits sioux (bien qu’elle n’ait aucune origine indienne !) revisite une rivière de chansons cultes des plus éclectiques signées aussi bien Nick Cave que Jackson C. Frank, les Jesus & Mary Chain, Daniel Johnston, etc.