Vainqueur en 1975 du Concours Chopin à l’âge de 19 ans, Krystian Zimerman, par son art pianistique décanté et dense, son sens inné du chant à l’instar d’Arthur Rubinstein qu’il admire tant, s’inscrit dans la tradition des grands interprètes du clavier. La réflexion que le pianiste polonais porte sur les œuvres et l’authenticité créatrice dont il fait preuve prennent leurs racines dans la richesse d’un passé culturel hérité de ses compatriotes Chopin, Szymanowski ou Lutoslawski.
Le large répertoire de Zimerman s’ouvre aussi bien à Beethoven, Schubert, aux compositeurs romantiques qu’à Debussy, Ravel et Rachmaninov. Pudique, il se protège des excès médiatiques, mais en récital il se donne entièrement au public auquel il communique feu intérieur et désir d’absolu avec un jeu sans artifice.
Un récital à déguster sur la scène de Pleyel le 11 juin. Ce soir-là, Krystian Zimerman jouera la Partita en ut mineur de Bach, la Sonate en ut mineur op. 111 de Beethoven, la Klavierstücke op. 119 de Brahms et les Variations op. 10 de Szymanowski.
Le site officiel de la salle Pleyel
Zimerman interprète ici la Nocturne en fa diese majeur, op.15 de Chopin :
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