Après Nina Simone, Verve poursuit sa série « Great Women of Song » avec Billie Holliday, l’âme blues, le cœur fissuré, le corps brisé. Retour sur le parcours de Lady Day‚ l’une des plus grandes chanteuses de l’histoire du jazz.

Une vie de souffrance au chant comme au disque, Billie Holiday n’a jamais été réellement égalée… Elle fut un cri avant tout, même dans ses instants les plus doux. Billie Holiday est un genre à elle seule de l’histoire du jazz. Certes, chanteuse elle fut, mais de ce chant qu’on capte dans les effluves d’un solo de saxophone. Comme un torrent qui n’a finalement que peu à voir avec… le chant ? Cette voix si atypique dérangeait. Dérange encore d’ailleurs. Eraillée ? Distordue ? Décalée ? Délavée ? Une voix comme la mise en son d’une existence qui ne fut qu’une longue souffrance qu’elle coucha sur le papier en 1956, trois ans avant sa mort, dans son autobiographie Lady Sings the Blues.

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