Un premier album renversant de soul sixties/seventies pour le jeune trio californien...

Expert depuis l’aube des années 2000 en soul vintage viscéralement sincère et jamais taxidermiste, le label Daptone lustre un peu plus sa couronne avec ce premier album éponyme des Californiens de Thee Sacred Souls. Quelques singles avaient alerté les junkies de grooves old school du calibre de ce trio originaire de San Diego, et l’album dans sa globalité confirme l’émerveillement.

Thee Sacred Souls "Easier Said Than Done"

Thee Sacred Souls

Grâce à la production parfaite et sobre de Mister Daptone en personne, Gabriel ‘Bosco Mann’ Roth, le chanteur Josh Lane, le batteur Alex Garcia et le bassiste Sal Samano déroulent leurs renversantes love songs construites à la pince à épiler, aidés ça-et-là par quelques cuivres jamais superflus, des gouttelettes de guitares aériennes et des chœurs de grande classe. Pas de gras, pas d’effets de manche, juste l’essentiel tant dans les mélodies, les harmonies vocales que les paroles.

Thee Sacred Souls - In the Studio

Thee Sacred Souls

En quelques secondes seulement, on comprend que l’action se déroule dans un périmètre délimité par le Curtis Mayfield de la période Impressions, le Smokey Robinson de l’ère Miracles et des choses plus contemporaines comme Durand Jones & the Indications. Un premier album de goût qui donne envie de se faire plaquer pour aller pleurer l’être aimé.

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