Avec Frank Ocean, le R&B vit sa vraie révolution… Le buzz montait, la hype grossissait et le premier (vrai) album studio arriva enfin en juillet dernier. Aujourd’hui, à l’heure des bilans discographiques de l’année, la merveille se retrouve plébiscitée par de nombreux médias anglo-saxons, dans le top de leurs sélections des 50 meilleurs opus de 2012 : n°1 pour Spin et Paste, n°2 pour Mojo et Rolling Stone et n°3 pour le NME. Force est surtout de constater que derrière ce nom improbable de Frank Ocean se cache véritablement un maître de la soul music contemporaine. Un vrai de vrai, et non une énième baudruche R&B se vautrant dans les excès de saccarose et la prose CM2… Avec Channel Orange, le jeune Californien pose ses textes de haute tenue sur des arrangements raffinés et juste groovy comme il faut. Ni plus, ni moins, le dosage est parfait. Le son est on ne peut plus actuel mais sert toujours les compositions. Bref, un disque beau. Brillant, même.
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