Le guitariste, compositeur, arrangeur, et chanteur Lokua Kanza murmurera son dernier opus, N’Kolo les 6 et 7 mai prochains à l'Européen de Paris.
Multilingue, Lokua Kansa chante aussi bien en lingala, langue bantoue parlée en République Démocratique du Congo, qu’en portugais ou en français. Douceur et force spirituelle émanent de sa voix et celle de sa choriste, la Sénégalaise Julia Sarr, et de ses textes d’une sagesse déconcertante.
Percussions (Didi Ekukuan), accords de guitare minimalistes et harmonies délicates, l’univers tout entier du musicen rwando-congolais repose sur des mélodies ondoyantes nimbées de nostalgie.
On emprunte avec lui les sentiers lumineux de ces balades pour une traversée apaisante loin de toute frénésie. Lokua nous berce et nous transporte avec lui dans son monde onctueux et tout en grâce. Avec des airs d’harmonica (William Galison) sur le titre éponyme de l’album, on est comme plongé en pleine nature. Et l'on découvre avec lui les mystères de la flore.
Sonorités brésiliennes sur Soki, où la voix de Julia Saar y est transcendante, rythmes entrainants des musiques d’Afrique Centrale sur On veut du soleil, touches jazzy, xylophone et flute de pan, ou encore chants d’oiseaux qui concluent Yalo, sans ne laisser subodorer aucun cliché. C’est un Européen de Paris oxygéné qui détendra les plus nerveux les 6 et 7 mai.
