Les 4 et 5 décembre, John Eliot Gardiner et son Monteverdi Choir célèbreront Bach à la Cité de la Musique.

Samedi 4 et dimanche 5 décembre, la Cité de la Musique à Paris accueillera John Eliot Gardiner autour des cantates de Bach. Sur scène, le maestro britannique sera entouré de ses deux formations : le Monteverdi Choir et The English Baroque Soloists.

Le 4 décembre à 15h, le programme comprendra : Cantate "Nun komm der Heiden Heiland" BWV 61, Cantate "Süsser Trost mein Jesus kommt" BWV 151 et Cantate "Wachet! Betet!" BWV 70, Gardiner invitera à cette occasion le public à chanter des extraits de ses deux dernières). Le même jour à 20h : Cantate "Nun komm der Heiden Heiland" BWV 61, Concerto pour violon et hautbois BWV 1060, Cantate "Süsser Trost mein Jesus kommt" BWV 151 et Cantate "Wachet! Betet!" BWV 70). Le lendemain, dimanche 5 décembre à 16h30, Gardiner dirigera le programme suivant : Concerto pour clavecin BWV 1052, Cantate "Schwingt freudig euch empor" BWV 36, Concerto pour clavecin BWV 1053 et Magnificat BWV 243a).

John Eliot Gardiner a entrepris d’enregistrer l’intégrale des plus de deux cents cantates de Bach. Un projet titanesque de cinquante et un disques pour lequel il a fondé son propre label baptisé SDG (telles étaient les initiales que Bach déposait à la fin de chacun de ses manuscrits : Soli Deo Gloria, pour la seule gloire de Dieu). Pour Gardiner, en effet, « la musique de Bach véhicule un message universel d’espoir et de foi ».

Chaque enregistrement correspond à l’un des concerts du « pèlerinage » entrepris par le maestro britannique et ses musiciens en 2000 : il s’agissait, en une année, et en suivant les traces de Bach, d’interpréter ses cantates d’église à la date du jour pour lequel elles avaient été écrites.

Avec son sens exceptionnel du phrasé, de l’articulation et du texte, John Eliot Gardiner a ainsi reconstitué une sorte de dramaturgie à grande échelle. Comme il l’écrivait dans le journal tenu au cours de cette exceptionnelle entreprise : « avec l’automne et l’hiver qui déjà se profile, le caractère des textes dévolus à chaque dimanche se fait de plus en plus sombre… ».

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