Sir John Eliot Gardiner est à la tête du London Symphony Orchestra pour deux soirées de symphonies et de concertos de Beethoven.

Les 2 et 3 février, Sir John Eliot Gardiner dirigera le London Symphony Orchestra à Paris, salle Pleyel, pour un programme entièrement consacré à Beethoven. La grande pianiste Maria João Pires sera même de la partie lors du second concert pour le Concerto pour piano n°4 en sol majeur, op. 58.

Sir John Eliot Gardiner fait partie de cette génération de chefs qui, au cours des années 60 et 70, ont proposé une relecture de la musique ancienne appuyée sur une connaissance précise des recherches musicologiques et sur l’utilisation d’instruments d’époque. Avec les ensembles qu’il a fondés, The English Baroque Solists et The Monteverdi Choir, il a donné en février 2007 à Pleyel Castor et Pollux de Rameau, la musique baroque restant au cœur de son répertoire.

Cependant, alors que le champ de ses interprétations s’est étendu jusqu’à Berlioz (avec l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique, fondé en 1990), Gardiner fait profiter de son travail les formations symphoniques «traditionnelles» et entretient une relation privilégiée avec le London Symphony Orchestra. C’est donc sur vingt instruments modernes que le chef britannique propose ce double programme Beethoven.

Les trois symphonies retenues couvrent une large part de la production beethovénienne : dans la Deuxième Symphonie (1802), l’héritage de Haydn apparaît encore prégnant, mais l’ampleur des développements et le tranchant de l’orchestration la portent déjà vers l’avenir.

Avec la Symphonie «héroïque» (1804) débute la lignée des chefs-d’œuvre, aujourd’hui encore bases du répertoire symphonique. La Huitième (1812) enfin renoue avec les proportions de la symphonie classique mais dans une écriture orchestrale toute en contrastes.

Complètent ce parcours l’ouverture du ballet Les Créatures de Prométhée, Léonor II (l’une des quatre ouvertures composées pour l’opéra Fidelio) et le Quatrième Concerto pour piano.

Le site officiel des English Baroque Solists, du Monteverdi Choir et de l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique

Le site officiel de la salle Pleyel