Le Nice Jazz Festival s'est terminé le 12 juillet sous une météo clémente.

Le NICE JAZZ FESTIVAL aura tenu toutes ses promesses, délivrer une programmation éclectique pour un public le plus large possible. De cette nouvelle édition, on retient plein de bonnes surprises, correspondant à la formule voulue par son directeur artistique, Sébastien Vidal, « Laissez-vous emporter par le son 2014 : vous ne connaissez pas encore les musiques que vous aimez déjà… ». L’idée est de présenter une affiche avec des légendes et des nouveaux talents de la scène mondiale. Au total 30 concerts sur 2 scènes en simultané et 5 soirs consécutifs. Le cadre est enchanteur, au cœur d’une ville rayonnante et qui aura rarement été aussi belle. Peu importe que l’on soit déçu par des légendes vieillissantes et fatiguées, Deep Purple aura amené un public très nombreux, on revient de ce festival avec, en tête, les énergiques Snarky Puppy, la décidemment émouvante Cécile McLorin Salvant, les passionnants Vincent Peirani et Emile Parisien, le branché Cody ChestnuTT, la pile Robin McKelle, le poète Eli Degibri, les authentiques Butler, Bernstein & the Hot 9 et surtout, le fantastique Charles Bradley et cette chanteuse à l’énergie débridée, ex-gardienne de prison, ex-convoyeuse de fond et qui sort à peine d’un cancer qui fait qu’elle ne devrait plus être avec nous désormais et qui vous met le feu comme à la grande époque de James Brown, Sharon Jones and the Dapkings. Qobuz vous propose de retrouver le son de ce festival dans sa play-list dédiée. Oui, le NICE JAZZ FESTIVAL a bien tenu toutes ses promesses, et pour reprendre la formule d’un musicien croisé il y a 35 ans dans ce même festival, Raymond Fol, « Nice, c’est six mois de bons souvenirs et six mois à rêver de ce qu’on va entendre ».

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