Celtique, chromatique, à pédale, mexicaine… la harpe est multiple et ses variantes utilisées dans de nombreuses régions du globe. D’origine égyptienne, voilà plusieurs millénaires que la harpe fascine. Souvent imposante, dure d’apprentissage (comme tous les instruments me direz-vous), il y a quelque chose d’intimidant, d’indéniablement délicat et de féminin dans cet objet. Encore plus lorsqu’il est manié par une femme, à l’instar d’Emilie Gastaud.
Nominée aux Victoires de la Musique Classique dans la catégorie « Révélation soliste instrumental de l’année», co-soliste à l’Orchestre philharmonique de Radio France et première harpe solo de l’Orchestre National de France, Emilie Gastaud peut se targuer, à 25 ans, d’avoir une carrière bien remplie.
Jeune prodige, elle reçoit déjà les éloges de sommités de la musique classique. Il était donc tout naturel que, dans le cadre de représentations consacrées à la harpe, son nom se trouve en haut de l’affiche. Et quelle affiche ! En compagne de l’Orchestre de Chambre de Toulouse, Emilie interprètera du 10 au 14 février un programme centré sur son instrument fétiche. De la Symphony N°5 de Chavez au Masque de la mort rouge d’André Caplet en passant par les fameuses Danses sacrées et profanes de Debussy et le Voyage de John Carigliano, le choix des interprétations a été minutieusement choisi pour mettre en valeur l’instrument et offrir au spectateur un moment plein de grâce.
Pour plus d'informations sur l'évènement, rendez-vous sur le site officiel de l'Orchestre de Chambre de Toulouse.
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Petit aperçu du talent d'Emilie Gastaud:
Emilie Gastaud - Debussy
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