De nombreux réalisateurs truffent leurs films de musiques instrumentales ou chansons préexistantes. Cela leur permet d’éviter un dialogue parfois compliqué avec un compositeur, dont le langage peut être plus abstrait que celui d’un cinéaste ou d’un scénariste-dialoguiste. En choisissant des morceaux déjà connus, ils peuvent également avoir plus de contrôle sur leur propre création. Mais certains réalisateurs ne succombent pas à cette tendance (qu’on pourrait qualifier de mode facile dans de nombreux cas, hélas) et n’ont pas peur de se confronter à l’univers d’un musicien. Enfin, il existe une troisième catégorie de réalisateurs, plus rares, ceux qui composent les musiques de leurs propres films. C’est le cas de Charles Chaplin, de Clint Eastwood, de Tony Gatlif, et de John Carpenter. En composant leurs bandes-sons, ils font preuve d’omnipotence tout en développant un univers musical inédit.
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