A l’occasion de la sortie de son deuxième album, le pianiste François Dumont, lauréat du Concours Chopin 2010 de Varsovie, revient sur les différentes étapes de sa jeune carrière.

« Jeune pianiste français ». Difficile de voir dans cette étiquette une quelconque A.O.C. Un moyen, sans doute, d’évoquer une horde de solistes lancés dans une course d’où peu, au final, s’extirperont vraiment. François Dumont s’en extirpe lui, pas à pas, de cette chevauchée. Il y a deux ans, le pianiste né à Lyon en 1985 fut même l’un des lauréats (5e prix) du Concours Chopin de Varsovie, prestigieuse et mythique compétition qui accueillait dans son jury cette année-là Martha Argerich et Nelson Freire… Chopin, justement, est au cœur de son deuxième album qui parait ce mois-ci sur label Artalinna. Un enregistrement faisant suite à une intégrale des sonates de Mozart, atypique entrée au disque saluée à sa sortie en 2008 par la critique. Parallèlement à cette carrière de soliste, Dumont est l’un des membres du Trio Elégiaque qui a déjà enregistré aussi bien la musique de Dusapin et Messiaen que celle des Russes Arensky, Rachmaninov et Rimski-Korsakov. Toutes ces aventures, mais aussi son rapport à la partition, aux enregistrements historiques et à ses maîtres et professeurs (Fleisher, Bashkirov…), le « jeune pianiste français » François Dumont les évoque le temps d’une rencontre-podcast.

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