Le géant de l’internet espère que la mission Zelnik sur les moyens d’améliorer l’offre légale de biens culturels sur internet et la rémunération des créateurs ne « prolongera pas une logique d'opposition entre les mondes de l'internet et de la culture ».

Google espère voir la mission Zelnik « privilégier des solutions innovantes » sur une « logique de la taxation » qui relève, selon lui, d'une « logique d'opposition entre les mondes de l'internet et de la culture ».

« Notre contribution à la mission confiée à Patrick Zelnik a insisté sur la nécessité de coopération entre les acteurs de l'internet et les filières culturelles pour développer des nouveaux modèles », affirme dans un communiqué Olivier Esper, directeur des affaires publiques chez Google France.

« Nous espérons que, parmi les recommandations faites par le rapport, ce seront bien celles privilégiant la coopération qui seront retenues », dit-il. En simplifiant et en adaptant « les mécanismes de licence à l'environnement numérique » notamment, estime Esper, il s'agirait de « privilégier des solutions innovantes plutôt que de prolonger une logique d'opposition entre les mondes de l'internet et de la culture, par exemple la logique de la taxation ».

La mission Zelnik a remis mercredi au gouvernement une série de propositions pour améliorer l'offre légale de biens culturels sur internet et la rémunération des créateurs, dont l'instauration d'une « taxe Google » sur les revenus publicitaires en ligne.