Après un triomphe au Casino de Paris et en tournée, le spectacle musical Le Soldat Rose est de retour à Paris au Palais des Congrès depuis le 6 décembre et jusqu’au 4 janvier.
Fort de plus de 400.000 albums et DVD vendus et deux Victoires de la Musique, le conte de Louis Chedid et Pierre-Dominique Burgaud est devenu un spectacle musical, sur une mise en scène originale pleine de surprises de Corinne et Gilles Benizio (alias Shirley et Dino), avec une nouvelle troupe de quatorze artistes talentueux, plus de vingt personnages et six musiciens sur scène.
Ce Le Soldat Rose est une bulle. Une bulle de chewing-gum parfumé à la fraise. Ou une bulle de savon… Mais c’est une bulle. Après deux ans passés dans cette bulle, à créer le conte, écrire et composer les chansons, enregistrer l’album, préparer le concert du Grand Rex, Louis Chedid et Pierre-Dominique Burgaud se sentaient un peu à court d’oxygène…
Quand Thierry Suc, le producteur du spectacle, les a approchés pour leur proposer de poursuivre l’aventure en comédie musicale, ils ne savaient plus trop par quel bout le prendre, ce Le Soldat Rose. Ils lui ont juste répondu : « oui, pourquoi pas, il faudrait trouver un metteur en scène qui garde l’esprit du conte mais qui y mette sa patte, qui insuffle de l’air frais dans notre bulle, qui n’ait pas peur de bousculer certaines choses, mais sans perdre la poésie, et puis qui soit gentil aussi parce que nous on aime bien travailler dans la sérénité ».
Thierry Suc les a laissé dormir. Pas très longtemps. A son réveil, il a dit : Corinne et Gilles Benizio. Abracadabra ! Il avait trouvé les perles ! Chedid et Burgaud allaient devoir rempiler un an de plus avec leur soldat préféré…
Corinne et Gilles, ce sont le Roi et la Reine de leur casting original, donc le Le Soldat Rose, ils connaissent bien. Ils font partie de la famille. Lorsqu’ils leurs ont expliqué comment ils voyaient la mise en scène, Louis Chedid et Pierre-Dominique Burgaud ont vu, petit à petit, leur univers entrer dans le leur, le transformer, le rendre plus visuel. Le conte devenait spectacle et la bulle est redevenue légère. Tous ensemble, ils ont cherché des nouveaux interprètes, écrit des dialogues, échangé plein d’idées.