Et l’ouragan Oïstrakh emporta la planète violon…

L’an passé, EMI Classics avait joliment compilé en 17 CD les enregistrements maison de David Oïstrakh. La Russie a offert au monde musical de nombreux interprètes d'exception, notamment dans l'univers du violon au firmament duquel resplendit le nom de ce natif d’Odessa, né en 1908 et décédé en 1974 à Amsterdam. Interprète universel, c'est tout naturellement qu'il a servi classiques et romantiques : en témoignent les différentes versions du Triple Concerto ainsi que du Concerto pour violon de Beethoven qui ouvrent cette somme violonistique. Mais il a également joué, dans sa patrie, un rôle fondamental dans l'évolution du répertoire : Prokofiev et Chostakovitch ont composé leurs chefs-d’œuvre à son intention ; un enrichissement considérable pour le répertoire du XXe siècle dont témoigne ce coffret réunissant des enregistrements réalisés entre 1953 et 1972. Le maître est ici aux prises avec le Concerto pour violon n°1 de Chostakovitch justement, aux côtés de la Staatskapelle de Berlin dirigée par Heinz Fricke :

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