Le 6 janvier à la Cité de la Musique, Iko (alias Laurence Equilbey) invite la crème de l’electro à faire redécouvrir Bach, Mozart ou Schubert autrement.

Le 6 janvier, la Cité de la Musique à Paris accueillera les protagonistes du projet Private Domain. En revisitant de grandes œuvres du passé à l’ère du numérique, l’ambition d’Iko (connu à l’état civil sous le prénom et le nom de Laurence Equilbey…) et de ses invités est tout simplement de faire redécouvrir Bach, Mozart ou Schubert autrement.

« Marier la richesse fascinante de l’électronique au classique, c’est pour moi une manière d’alerter l’oreille des gens, de ceux qui, trop nombreux, pensent encore que le classique est une musique terne et lisse », déclare Iko.

Son Private Domain marque ainsi la rencontre entre la tradition de l’écriture et le langage actuel de quelques-uns des artistes les plus créatifs venus de l’électro et de la pop.

Personnalité majeure de la techno la plus expérimentale, le Mexicain Murcof s’empare ainsi avec brio de La Jeune Fille et la Mort de Schubert, ainsi que du Lamento della Ninfa de Monteverdi, leur conférant une aura à la fois moderniste, sombre et spirituelle.

Para One, figure majeure de l’électro française en solo ou au sein du collectif rap TTC, se saisit d’un fragment du Requiem de Mozart, de l’Allegretto de la Septième symphonie de Beethoven, ou encore de la Passion selon Saint Jean de Bach, dans une veine plus fringante, ardente et lumineuse.

Quant au producteur et musicien Marc Collin, il apporte son sens de l’ornementation pop à La Traviata de Verdi ou aux Indes galantes de Rameau, avec la complicité de Paul et Louise.

Enfin, nouvellement invitée à rejoindre ce projet d’Iko, Rosemary Standley du groupe Moriarty vient enrichir cette palette vocale et sonore qui pare les classiques de nouvelles couleurs, toutes fraîches…

Private Domain sur MySpace

Le site officiel de Laurence Equilbey

Le site officiel de la Cité de la Musique

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