A seulement 28 ans, Fanny Clamagirand revient sur son déjà dense parcours de jeune violoniste virtuose et évoque aussi ses envies pour demain.

La violoniste française Fanny Clamagirand s’est installée sur le devant de la scène depuis maintenant plusieurs années. Une soliste précoce, de seulement 28 ans, dont le talent a charmé Vladimir Spivakov et Anne-Sophie Mutter qui l’a d’ailleurs intégré dans sa fondation. Et une carrière déjà remplie de premiers prix prestigieux (Concours Kreisler de Vienne en 2005 et Monte-Carlo Violon Masters en 2007), de deux albums salués par la critique (Sonates pour violon seul d’Ysaÿe chez Nascor en 2007 et Concertos pour violon de Saint-Saëns chez Naxos en 2010) et de nombreux concerts réguliers avec orchestres ou en formation chambriste pour parfaire, toujours et encore, son art. Notamment jeudi 4 octobre, à 20h, à l’Eglise Saint-Eustache aux côtés de l’Orchestre National de France dirigé par Alain Altinoglu dans le Concerto pour violon et orchestre n°3 de Saint-Saëns, mais aussi avec le pianiste Adam Laloum, à Grenoble, dimanche 7 octobre, à 16h, pour un concert Brahms, Schumann, Paganini et Prokofiev. Avant de pouvoir déguster son prochain projet discographique, attendu début 2013 et consacré à l’intégrale des œuvres pour violon et piano de Saint-Saëns qu’elle a enregistré avec Vanya Cohen pour le label Naxos, Fanny Clamagirand revient sur son parcours.

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Le site officiel de Fanny Clamagirand

Propos recueillis par Marc Zisman

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