Jimi Hendrix est né un certain 27 novembre 1942, l’occasion de revenir aujourd’hui sur son chef-d’œuvre, Electric Ladyland.

Classé par le magazine Rolling Stone parmi les 500 plus grands albums de tous les temps (à la 54e place), Electric Ladyland, troisième et dernier opus studio du grand Jimi, révolutionna la manière de composer le rock. Petit bijou psyché sorti en 1968, cet opus n’est pas seulement l’apogée d’un monument du rock, c’est aussi, et pour la première fois (après les Beatles tout de même) un album composé pour le disque en tant que support. Travail sur la spatialisation sonore (effets gauche-droite, reverbs,….), musiciens inhabituels, Electric Ladyland a été conçu par le Gaucher de Seattle pour être joué par le disque, en l’occurrence le vinyle. En effet, outre Dave Mason, Jimi Hendrix a collaboré avec de nombreux musiciens qui ne faisaient pas partie de son trio habituel : Chris Wood et Steve Winwood (Traffic), Jack Casady (Jefferson Airplane), Buddy Miles et Al Kooper (Bob Dylan). De plus, dans cet opus, Jimi y est batteur, bassiste, guitariste, producteur, chanteur, parolier, bruiteur (il reproduit notamment le son d’un kazoo sur Crosstown Traffic),… Un disque matériellement impossible (à l'époque) à retranscrire en concert. En voici pourtant deux extraits, Voodoo Child et All Along The Watchtower, adaptés à la sauce live.

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