Ces protégés de Dan Auerbach des Black Keys signent un premier album explosif boosté par deux batteries !

Nightmare Daydream, le premier opus des Velveteers, est un cocktail détonnant de riffs puissants et de rythmes uppercut. On ne peut s’empêcher d’y entendre l’héritage hard d’un Led Zeppelin voire glam-rock d’un T. Rex. Ses ingrédients secrets ? Deux batteries et l’omniprésent Dan Auerbach à la console.

The Velveteers - "Father Of Lies" [Official Music Video]

Easy Eye Sound

La moitié des Black Keys s’est en effet trouvé un terrain de jeu idéal : « J’ai tout de suite été séduit par le groupe. Chaque fois que l’on double la batterie sur un disque, ça sonne très lourd. Avec cette guitariste baryton si grandiloquente, c’est tellement explosif. Il n’y a rien comme eux. » Et du lourd on en retrouve effectivement d’emblée avec le programmatique Dark Horse, qui combine les éléments que l’on rencontrera tout au long de l’écoute : guitares saturées à souhait et batteries tempétueuses contrastant avec des parenthèses mélodiques aux accents sixties.

The Velveteers - "Brightest Light" [Official Music Video]

Easy Eye Sound

Quand une accalmie se profile, comme sur le No Doubt-esque Brightest Light, ce n’est pas pour bien longtemps, et surtout pour mieux retrouver sur Choking la voix de Demi Demitro littéralement hachée par ses deux batteurs et emballée dans ses riffs dissonants.

The Velveteers - "Motel #27" [Official Music Video]

Easy Eye Sound

Les moments de légèreté sonnent en fait comme si Asteroids Galaxy Tour s’égarait dans un château hanté (Nightmare Daydream). On retrouve aussi la grandiloquence chère à Auerbach en fin d’album sur Limboland et ses violons mélancoliques qui feraient presque semblant de réparer les dégâts causés par une tornade. Cette dernière note ne nous empêchera pas de réécouter l’album le volume toujours aussi fort.

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