Avec "Ultra Truth", le producteur et DJ britannique signe un nouveau trip électro introspectif assez renversant...

Après Love + Light, un disque venu d’une soudaine inspiration céleste en 2020, Daniel Avery a choisi de “regarder directement dans l'obscurité” pour Ultra Truth sur lequel il s’est entouré d’une multitude d’invités. Un album plus sombre, qui prend son inspiration dans ses passions adolescentes, des artistes plaintifs comme Portishead et Nick Cave aux films de David Lynch. Comme toujours associé en studio à James Greenwood, aka Ghost Culture, Avery mêle ici un versant expérimental, ambient, comme les audacieux drones d’Overflowing With Escape, à des réminiscences de raves sur Ultra Truth, le morceau-titre qui sonne comme un retour de free party sur une autoroute anglaise, et surtout Lone Swordsman, hommage au regretté DJ et producteur britannique Andrew Weatherall (fondateur du groupe Two Lone Swordmen), un des meilleurs titres de l’album.

Daniel Avery (feat HAAi) - Wall of Sleep

Daniel Avery

Le troisième ingrédient d'Ultra Truth, c’est le breakbeat, avec des passages drum’n’bass récurrents, comme sur le contemplatif Wall of Sleep avec la productrice australienne HAAi ou plus indus sur Devotion et Higher avec Manni Dee.

Daniel Avery - Higher (Feat. Sherelle) (Official Music Video)

Daniel Avery

Et puis il y a Chaos Energy, écrit avec la prodige anglaise Kelly Lee Owens et HAAi, un maelström post-dubstep, rave, drum’n’bass, ambient qui encapsule toutes les énergies de ce disque et confirme que Daniel Avery s’est bel et bien éloigné du dancefloor pour creuser au plus profond de son âme d’artiste.

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