« C’est toujours un mystère quand le poème tombe dans les filets de la musique »

Les modes passent, trépassent même, mais Angélique Ionatos demeure fidèle à ses valeurs, à son univers et à sa classe innée… Chaque nouvelle escale, live ou studio, de la grande Athénienne recèle un équilibre magnifique entre ce sens rare de la mélodie, ses fines gouttelettes de guitare et évidemment une voix aussi impériale que pouvait l’être Barbara…

Un texte de Pablo Neruda, de Sapho, d’Oscar Wilde ou même de Léo Ferré, Ionatos a toujours trempé cet envoûtant organe dans une matière verbale riche et lettrée. A l’occasion de la sortie de Comme un jardin la nuit, son nouveau projet en duo avec la jeune Katerina Fotinaki, celle qui fusionne musique et poésie fait le point sur son art, plus maîtrisé que jamais, et d'une sensualité folle.