Dans le cadre de son intégrale Mahler, le maestro ossète dirigera la Symphonie n°8 le 8 septembre à Paris, Salle Pleyel.

Mercredi 8 septembre, la Symphonie n°8 de Mahler résonnera à Paris Salle Pleyel sous la baguette de Valery Gergiev à la tête de l’Orchestre du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Côté voix, cette soirée permettra au public d’entendre les sopranos Viktoria Yastrybeva, Anastasia Kalagina et Lyudmila Dudinova, les mezzo-sopranos Nadezhda Serdyuk et Zlata Bulycheva, le ténor Sergei Semishkur, le baryton Vladimir Moroz et la basse Vadim Kravets.

Dans le cadre de son intégrale consacrée à Mahler, le maestro ossète dirigera tout au long de la saison six symphonies avec sa phalange de Saint-Pétersbourg. Alors que la plupart des chefs se limitent aujourd’hui à des mandats oscillant entre cinq et dix ans, le lien qui unit Valery Gergiev et ses musiciens russes paraît inébranlable. Un Gergiev qui a commencé à travailler en 1977 avec cet opéra, connu auparavant sous le nom de Kirov.

Mais comme le montre cette programmation mahlérienne, l’orchestre ne se limite pas au répertoire lyrique. L’exigence de Valery Gergiev a permis au Mariinsky de se hisser dans la cour des grandes formations symphoniques mondiales. La saison dernière, leur intégrale des symphonies de Tchaïkovski montrait parfaitement combien cet orchestre avait su trouver le compromis entre tradition et modernité.

Le son typiquement russe est toujours là, en particulier dans ces cordes généreuses et ces vents au timbre clair. Mais grâce au recrutement de jeunes musiciens, l’orchestre a, depuis quelques années, gagné en dynamisme et en engagement. Il en faudra pour interpréter la colossale Huitième symphonie « des mille » en début de saison (avec le Chœur du Mariinsky et ses voix de basses profondes !), mais surtout pour donner dans les mêmes concerts deux symphonies (Première et Cinquième le 12 décembre, Quatrième et Sixième, le 13 décembre).

La Deuxième Symphonie « Résurrection » illustrera de son côté la belle collaboration entre les musiciens russes et les chanteurs français du Chœur de Radio France. Mais s’il est un titre d’une symphonie de Mahler qui résume parfaitement le travail réalisé par Gergiev avec son Orchestre, c’est sans conteste celui de la Première : « Titan » !

Le site de Valery Gergiev

Le site du Mariinsky

Le site de la Salle Pleyel