• Fayard arrête la musique
Et oui, l’un des symboles de l’édition musicale française, la collection musique des Editions Fayard fermerait ! Les difficultés du secteur du livre atteignent ainsi l’une des maisons qui s’est signalée depuis plus de vingt ans par la qualité de ses ouvrages. Se spécialisant d’une part dans des biographies et essais étoffés autour de compositeurs, avec le concours de spécialistes et experts les plus reconnus - Brigitte François Sappey pour ses Schumann, Alkan, Mendelssohn et Musique dans l’Allemagne romantique, Marc Vignal pour ses Sibelius, Haydn ou Fils Bach, Marcel Marnat pour ses Ravel ou Puccini, Jean et Brigitte Massin, et quantités d’autres tous aussi passionnants les uns que les autres…- ou couvrant l’histoire de la musique par des thèmes transversaux très intelligents et finement éclairés (Guide de la mélodie et du lied, Guide de l’orgue, etc.), les Éditions Fayard enchantaient tous les mélomanes désireux de s’instruire…
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• Même Macca soutient Johnny !
Après son concert à Bercy jeudi dernier, Paul McCartney s'est exprimé au micro de RTL et a tenu à adresser un message personnel à Johnny Hallyday. Ainsi, vendredi, les auditeurs de la radio ont pu entendre Macca déclarer : « Je connais Johnny Hallyday, on se connaît depuis des années. Johnny retrouve vite la forme ! Tous les auditeurs de RTL t'envoient leurs vœux de prompt rétablissement. C'est Paul McCartney à Paris, tous mes vœux Johnny, ne t'inquiètes pas, repose-toi bien et porte-toi bien ».
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• Une seconde chaine pour Mezzo
La chaine Mezzo annonce le prochain lancement aux alentours de mars 2010 d’une nouvelle chaîne, 100% HD et 24 heures sur 24. Chaque mois Mezzo HD présentera quatre opéras, six concerts classiques, deux ballets, quatre concerts jazz avec une image 100% native et un son stéréo. Cette nouvelle chaine espère ainsi offrir 250 heures en première diffusion et dix directs par an.
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• L’Opéra de L.A. s’enlise dans les dettes
L’Opéra de Los Angeles vient d’emprunter, d’extrême urgence, 14 millions de dollars au comté de Los Angeles afin de pouvoir assurer ses dépenses jusqu’au milieu de 2010. C’est la première fois qu’une telle somme est prêtée à un établissement culturel, propriété du comté. Stephen Rountree, directeur des opérations au sein de la grande maison californienne d’art lyrique, avait déclaré que cet emprunt devait littéralement être bouclé la semaine prochaine ! Selon lui, l’Opéra de Los Angeles affiche une dette de 20 millions de dollars. L’un des superviseurs du conté, Mike Antonovich, a notamment critiqué la production du cycle du Ring de Wagner dont l’adition a atteint 32 millions de dollars ! L’intégralité du cycle sera présenté en mai prochain et seulement un tiers des billets à été vendu à ce jour… En juillet dernier, Antonovich avait même déclaré que ce programme glorifiait un compositeur antisémite… Avant la crise financière actuelle, l’Opéra de Los Angeles connaissait déjà d’importants problèmes économiques…
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• La playlist de Fillon
Dans la série Mais qu’écoutent donc ceux qui nous gouvernent ?, le Premier Ministre, François Fillon, a livré à Nathaniel Herzberg dans Le Monde du 13 décembre un certain nombre de noms, commençant par déclarer qu’il irait écouter Sting à Pleyel le 15 décembre. Extraits. « C'est un joli titre que celui du nouvel album de Sting, « Si par une nuit d'hiver ». J'aime cette démarche exigeante pour un chanteur pop, qui consiste à revisiter les chansons traditionnelles anglaises. Mais pour ma génération, Sting, c'est d'abord le chanteur de Police. « Roxane », « An Englishman In New York », peut-être ma préférée... Il y a deux ans, je suis allé voir Police au Stade de France… Quand j'étais plus jeune, dans les années 70, les concerts pop n'étaient pas légion au Mans ! Le premier auquel j'aie assisté, c'était Pink Floyd. Mon meilleur souvenir ? Le dernier concert de Leonard Cohen à l'Olympia. Le dernier en date, c'était Luz Casal, au Châtelet. J'écoute aussi de la musique chez moi, au casque, en travaillant sur mon ordinateur, dans l'avion, quand je voyage. Je télécharge - légalement ! - sur mon iPhone. Récemment Sonny Rollins, Pat Metheny, Joss Stone, Keren Ann. Mon rapport avec la musique passe beaucoup par la voix ; les voix qui sortent de l'ordinaire, un peu fêlées, rauques. Les voix de femmes, les chanteuses de jazz particulièrement, comme Madeleine Peyroux ou Melody Gardot. Ou Annie Lennox, dans un autre registre… J'ai eu ma période chanson française – Brel, Brassens, Moustaki –, mais ensuite, c'est surtout vers la pop music anglaise et américaine que je me suis tourné. J'étais plus Beatles que Rolling Stones (même si j'étais au dernier concert des Stones au Stade de France) et mon premier 33-tours, c'était « Revolver ». Je revois encore la pochette, les visages dessinés au crayon. Et je n'ai plus décroché : Dire Straits et Jefferson Airplane restent parmi mes favoris. En 2006, j'ai surpris une journaliste de télévision en lui faisant découvrir Amy Winehouse… Dans ma vie d'élu, je suis très fier d'avoir développé le Festival de musique baroque de Sablé-sur-Sarthe, qu'avait créé mon prédécesseur à la mairie, Joël Le Theule. Une de mes plus grandes émotions musicales, je l'ai d'ailleurs vécue à Sablé : c'était un des derniers concerts du pianiste hongrois Georges Cziffra, un homme hors du commun, un virtuose, mais surtout un artiste d'une extraordinaire sensibilité, et d'une grande générosité. »
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• Un procès à 6 milliards de dollars pour l'industrie du disque canadienne !
Selon le Toronto Star, les divisions canadiennes de Warner Music, Sony BMG Music, EMI Music et Universal Music risqueraient de verser six milliards de dollars de dommages et intérêts dans ce qui pourrait bien être l'un des plus grands procès pour infraction au droit d'auteur de l'histoire. La plainte originale a été déposée en 2008, sous la forme d'une class action, à l'initiative de la veuve du célèbre trompettiste de jazz Chet Baker. Elle conteste une pratique spécifique au Canada, en vigueur depuis les années 80 : la liste d'attente. Lors de la réalisation de compilations, les majors n'ont pas l'obligation de verser immédiatement les droits dus aux artistes, mais peuvent placer les morceaux sur une liste d'attente. A charge pour elles de rétribuer ensuite les ayants droit… Mais les éditeurs de disques ne se sont pas précipités pour retrouver les ayants droit et leur verser les sommes dues. Au fil des années, la liste a grandi, jusqu'à atteindre 300.000 morceaux. En se basant sur des dommages et intérêts de 20.000 dollars canadiens par chanson (la somme couramment réclamée par les maisons de disques lors des procès contre les internautes téléchargeant illégalement au Canada) la somme totale pourrait atteindre les 6 milliards de dollars ! Les quatre entreprises directement mises en cause reconnaissent avoir commis des erreurs dans la gestion de cette liste, mais estiment que le préjudice subi par les artistes est très loin de ce montant. Elles pensent devoir 50 millions de dollars d'arriérés aux ayants droit. La date du procès n'a pas encore été fixée.
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