Samedi 1er octobre, Nina Kraviz prendra le contrôle du Rex Club, à Paris, le 1er octobre. La Moscovite qui monte, qui monte, qui monte, est une experte pour rendre sensuel à souhait le dancefloor.
L’alliage parfait de deep house, disco, minimale et soul que cette native de Sibérie offre sur ses EP devenus cultes (Pain In The Ass ou I’m Week) en fait l’une des créatures les plus envoûtantes de la scène electro depuis maintenant plusieurs mois. Des titres parus sur Rekids, le label de Matt Edwards de Radio Slave.
Malgré un physique de mannequin qui pourrait présager une éventuelle vacuité musicale, Nina Kraviz n’aborde pas la musique en touriste. En 2006, elle décroche une place à la Red Bull Music Academy de Melbourne en Australie. De retour à Moscou, elle mixe dans les clubs locaux tout en poursuivant ses études de médecine. Totalement passionnée de musique, elle aborde le DJing différemment. « Je ne me considère pas comme une DJ, mais plutôt comme une collectionneuse de disques. Comme une véritable fan de musique avant tout. Je ne suis pas du genre à me précipiter derrière mes platines lorsque je me réveille le matin, par exemple. »
Le Propaganda devient la Mecque. De Nina Kraviz. Dans ce club qu’elle qualifie d’équivalent moscovite du légendaire Fabric anglais, son aura grandit au fil des éditions de la soirée hebdomadaire qu’elle anime. Au point que des pointures comme Theo Parrish font le déplacement pour mixer à son invitation.
En posant sa voix sur certains de ses titres, Nina Kraviz se démarque de grand nombre de ses confrères. Une voix chaude, voire torride, dont elle n’abuse jamais. Une voix qui pourrait la faire sortir de la sphère purement electro et toucher un public plus vaste. Sans doute le cadet des soucis de cette tsarine des platines, intègre au possible et dévouée corps et âmes aux musiques électroniques pures et dures et à leur histoire qu’elle connait sur le bout des ongles vernis.