Avec It Follows, actuellement sur les écrans, le cinéaste David Robert Mitchell, auteur en 2010 de The Myth Of The American Sleepover, saute des deux pieds dans l’univers du film d’épouvante et d’horreur. Mais une horreur évidemment décalée, joliment cérébrale et assez surprenante. Pour habiller son angoissante histoire de mystérieuse entité qui veut la mort de ses proies, le metteur en scène américain né en 1974 à Détroit a confié la baguette à Rich Vreeland alias Disasterpeace. Le musicien signe ici une partition oppressante à souhait qui s’inscrit dans la lignée de celles écrites par John Carpenter pour ses propres films. Difficile en effet de ne pas penser ici aux thèmes d’Halloween, de Fog ou de Christine. L’utilisation des synthés minimalistes et les motifs répétitifs collent parfaitement au propos d’It Follows. Une B.O. entêtante et angoissante.
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