Quarante ans après, la folie funky du “Remain in Light” de la bande de David Byrne a conservé toute sa force. Ce post-punk cérébral propulsé sur un dancefloor cosmopolite a même nourri l’ADN de milliers de groupes comme LCD Soundsystem, Vampire Weekend ou Arcade Fire. Avec ce 4e album produit par Brian Eno, les Talking Heads ont fait leur révolution. Et celle du rock.

AC/DC et les Talking Heads n’ont qu’un point commun, mais de taille : avoir enregistré l’un de leurs plus grands albums, du moins celui qui fit basculer leur carrière, au même moment, au même endroit ! Quelques semaines séparent en effet les sessions de Back in Black de celles de Remain in Light, à Nassau aux Bahamas, dans les fameux studios Compass Point, ouverts en 1977 par Chris Blackwell d'Island Records. Quarante ans après sa sortie en octobre 1980, ce Remain in Light résonne toujours comme un disque précurseur. Une œuvre novatrice fusionnant rock, pop, funk et musique africaine avant même que le terme de world music n’ait été inventé lors d’un séminaire marketing en 1985 avec Peter Gabriel

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