Buju Banton
Mark Anthony Myrie naît le 15 juillet 1973 à Kingston, en Jamaïque, mais c’est sous le nom de Buju Banton, qu’il se fera connaître en tant qu’artiste reggae et dancehall. Il doit le surnom de Buju à sa mère qu’il l’a appelé ainsi dès son plus jeune âge. Quant à Banton, le chanteur l’adopte en hommage au DJ Burro Banton, l'un de ses modèles musicaux. Il s’inspirera également du style vocal de de ce dernier, énergique et brut. À l’âge de douze ans, il se produit déjà au sein de sound systems comme Sweet Love ou Rambo Mango, sous le nom de scène de Gargamel. Dès 1987, grâce à l’appui du producteur Robert Ffrench, il a l’opportunité de publier son premier simple, « The Ruler ». Quatre ans plus tard, son style s’est aguerri et il finit par être signé par la maison de disques Penthouse Records. La réputation de Buju Banton se construit rapidement sur l’île grâce à des titres à succès comme « Bogle » et « Love Me Browning » en 1992. Buju Banton bat même le record du nombre de n° 1 au classement des meilleures ventes en une seule année. Ces hits sont regroupés dans un premier album, baptisé Mr. Mention. Il suscite l’intérêt de Mercury/Polygram, avec qui il signe un contrat en 1993. La maison de disques héberge donc son deuxième album, Voice of Jamaica, davantage politisé que son premier effort. Il comprend notamment « Deportees », « Tribal War » ou encore « Willy, Don’t Be Silly », qui permettent au disque d'atteindre la sixième place du classement spécialisé reggae du Billboard. Après d’importantes tournées en Europe et au Japon, Buju Banton dévoile ’Til Shiloh (n° 2 du classement reggae), qui s’éloigne de l’univers dancehall pour inclure davantage d’éléments reggae. L’année de cette sortie, en 1995, il monte son propre label, nommé Gargamel Music. Deux ans plus tard, il garnit sa discographie d’un nouveau disque, Inna Heights (n° 1), qui lui ouvre la porte d’une reconnaissance internationale grâce notamment aux simples « Destiny » et « Hills and Valleys », et attire les regards grâce aux collaborations de Beres Hammond et Toots Hibbert. En 1998, il surprend son public en participant à trois titres du groupe de punk Rancid, dans le cadre de l’album de ce dernier, Life Won’t Wait. Après un nouveau changement de label, au profit cette fois de Anti- Records, il dévoile Unchained Spirit en 2000, qui bénéficie des collaborations de Luciano, Stephen Marley, Morgan Heritage ou encore de Rancid qui rend la politesse au Jamaïcain. Too Bad en 2006 semble refermer la parenthèse roots reggae et renoue avec le son dancehall des débuts. Il n’en est toutefois rien, puisque son successeur, Rasta Got Soul (2009), composé sept ans plus tôt et bénéficiant du concours de Donovan Germain et Wyclef Jean est pleinement consacré au reggae. Cette année-là, il est arrêté pour possession de drogue. Il sort le disque Before the Dawn en 2010 avant son procès. Après sa condamnation, il est incarcéré et ressort de prison en 2018. Il met alors au point Upside Down 2020, qui sort dix ans après son dernier album. Il est suivi trois ans plus tard par Born for Greatness, promu par le simple du même nom.
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