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Eddy Mitchell|Come Back

Come Back

Eddy Mitchell

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16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Bien sûr que l’on pense à John Ford. Par-delà l’affection (admiration) que le chanteur professe pour le réalisateur, il est un parallèle évident à tracer entre un Américain, qui, dans le contexte très fixé du western, sut développer toutes les nuances d’une comédie humaine développée à travers le prisme d’un univers de pionniers, et un petit coursier du Crédit Lyonnais, qui, dans au sein du carcan de la chanson populaire (refrains faciles, situations immédiatement identifiables), sut développer une touche personnelle (un tiers d’ironie, un tiers de sophistication, un tiers de distanciation) qui en fait aujourd’hui l’une des signatures millésimées de l’Hexagone.



Donc, Claude Moine célèbre son Come Back : faut pas pousser, son précédent opus (Grand Écran en 2009) n’étant pas si poussiéreux, on relèvera le second degré de l’intitulé, surligné par une iconographie pour mariachis d’opérette. En fait, ce trente-quatrième disque, nouvelle production franco-américaine du monsieur (on relève dans le casting les fidèles claviers de Jean-Yves D’Angelo, et l’incontournable Michel Gaucher au saxophone), surfe plutôt sur le principe élémentaire de la continuité. Pierre Papadiamandis (par ailleurs co-réalisateur de l’entreprise), signe la plupart des partitions, simplement relayé à trois reprises (dont la chanson-titre, dans laquelle Mitchell, homme public, lui rend un hommage que l’on espère sincère, à ce public) par Michel Aumsallem. Et l’opus abrite une rencontre au sommet, grâce à « L’Esprit grande prairie » (par ailleurs premier single extrait de la sélection), sur des paroles d’Alain Souchon et une musique de Laurent Voulzy.

Mais ce qui exsude de ces treize chansons (et quatorze pièces, le Souchon/Voulzy bénéficiant de deux versions) reste une profonde nostalgie, confinant à la mélancolie. Mitchell regarde ici énormément dans le rétroviseur, dans ses mots ou ceux des autres : l’enfance (« L’Esprit… »), le square de la Trinité des débuts (« Avoir 16 ans aujourd’hui »), une carrière de chanteur et ses vicissitudes (« Come Back »), et la douleur du temps qui passe (« Je suis vintage »). Le chanteur réserve ses coups de gueule (modérés) aux perversions de l’époque (« L’Esprit rock 'n'roll »), et les brumes dans la voix à cette Amérique qu’il aime tant (« Ca ressemble à du blues », « Laisse les bons temps rouler »), mais on le sent ici moins concerné par les coups de griffe qu’il distribue généralement avec talent à nos travers (« En garde à vue », « Surmonter la crise »). On conservera une tendresse intime pour « Mes colonies de vacances », tendresse sépia que n’auraient pas reniée Jean Nohain et Mireille, sur fond d’harmonie triste (et évocation swing légère des galets de la plage du Crotoy, en Picardie), et on établira un constat commode : à près de soixante-dix ans, Eddy Mitchell nous salue d’une main toujours ferme.



Et même si sa tournée 2010 s’avère la dernière (différence majeure, s’il tient parole, entre Les Compagnons de la Chanson et lui), Come Back, bulletin de santé tout à fait roboratif, peut permettre d’attendre sereinement…le prochain album.





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Come Back
00:03:59

Claude Moine, Author - Evert Verhees, Bass Guitar, AssociatedPerformer - Hervé Brault, Guitar, Steel Guitar, AssociatedPerformer - Patrick Bourgoin, Saxophone, AssociatedPerformer - Basile Leroux, Guitar, AssociatedPerformer - Denis Caribaux, Mixer, StudioPersonnel - Jean-Yves d'Angelo, Keyboards, Piano, AssociatedPerformer - Denis Leloup, Trombone, AssociatedPerformer - Michel Amsellem, Composer - Eric Mula, Trumpet, AssociatedPerformer - Pierre d'Angelo, Tenor Saxophone, AssociatedPerformer - Christophe Nègre, Baritone Saxophone, AssociatedPerformer - Eric Giausserand, Trumpet, AssociatedPerformer - Eddy Mitchell, Interprète Vocal, MainArtist, AssociatedPerformer - Pierre Papadiamandis, Producer - Michel Gaucher, Conductor, Arranger, Saxophone, Work Arranger, AssociatedPerformer - Loic Ponthieux, Drums, AssociatedPerformer - Fabrice Adam, Trumpet, AssociatedPerformer - Kako Bessot, Trumpet, AssociatedPerformer - Jean Marc Welch, Trombone, AssociatedPerformer - Pierre Holassian, Saxophone, AssociatedPerformer - Didier Havey, Trombone, AssociatedPerformer

℗ 2011 Universal Music France

Chronique

Bien sûr que l’on pense à John Ford. Par-delà l’affection (admiration) que le chanteur professe pour le réalisateur, il est un parallèle évident à tracer entre un Américain, qui, dans le contexte très fixé du western, sut développer toutes les nuances d’une comédie humaine développée à travers le prisme d’un univers de pionniers, et un petit coursier du Crédit Lyonnais, qui, dans au sein du carcan de la chanson populaire (refrains faciles, situations immédiatement identifiables), sut développer une touche personnelle (un tiers d’ironie, un tiers de sophistication, un tiers de distanciation) qui en fait aujourd’hui l’une des signatures millésimées de l’Hexagone.



Donc, Claude Moine célèbre son Come Back : faut pas pousser, son précédent opus (Grand Écran en 2009) n’étant pas si poussiéreux, on relèvera le second degré de l’intitulé, surligné par une iconographie pour mariachis d’opérette. En fait, ce trente-quatrième disque, nouvelle production franco-américaine du monsieur (on relève dans le casting les fidèles claviers de Jean-Yves D’Angelo, et l’incontournable Michel Gaucher au saxophone), surfe plutôt sur le principe élémentaire de la continuité. Pierre Papadiamandis (par ailleurs co-réalisateur de l’entreprise), signe la plupart des partitions, simplement relayé à trois reprises (dont la chanson-titre, dans laquelle Mitchell, homme public, lui rend un hommage que l’on espère sincère, à ce public) par Michel Aumsallem. Et l’opus abrite une rencontre au sommet, grâce à « L’Esprit grande prairie » (par ailleurs premier single extrait de la sélection), sur des paroles d’Alain Souchon et une musique de Laurent Voulzy.

Mais ce qui exsude de ces treize chansons (et quatorze pièces, le Souchon/Voulzy bénéficiant de deux versions) reste une profonde nostalgie, confinant à la mélancolie. Mitchell regarde ici énormément dans le rétroviseur, dans ses mots ou ceux des autres : l’enfance (« L’Esprit… »), le square de la Trinité des débuts (« Avoir 16 ans aujourd’hui »), une carrière de chanteur et ses vicissitudes (« Come Back »), et la douleur du temps qui passe (« Je suis vintage »). Le chanteur réserve ses coups de gueule (modérés) aux perversions de l’époque (« L’Esprit rock 'n'roll »), et les brumes dans la voix à cette Amérique qu’il aime tant (« Ca ressemble à du blues », « Laisse les bons temps rouler »), mais on le sent ici moins concerné par les coups de griffe qu’il distribue généralement avec talent à nos travers (« En garde à vue », « Surmonter la crise »). On conservera une tendresse intime pour « Mes colonies de vacances », tendresse sépia que n’auraient pas reniée Jean Nohain et Mireille, sur fond d’harmonie triste (et évocation swing légère des galets de la plage du Crotoy, en Picardie), et on établira un constat commode : à près de soixante-dix ans, Eddy Mitchell nous salue d’une main toujours ferme.



Et même si sa tournée 2010 s’avère la dernière (différence majeure, s’il tient parole, entre Les Compagnons de la Chanson et lui), Come Back, bulletin de santé tout à fait roboratif, peut permettre d’attendre sereinement…le prochain album.





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