Un Ravel d'une tranquillité lumineuse pour le maestro nippon…

La Valse de Ravel fut toujours l'une des pièces maîtresses du répertoire de l'Orchestre Symphonique de Boston, surtout depuis l'époque de Charles Münch, qui, dans cette pièce, transcendait son orchestre avec une maestria irrésistible. Sa version studio de 1950 (RCA, une totale rareté) demeure l'une des plus belles interprétations de la discographie. Seiji Ozawa, qui grava pour Deutsche Grammophon une intégrale Ravel fine, pleine de couleurs dans les années 1970, dans les derniers temps du véritable âge d'or de cet orchestre, retrouvait ici en 2000 son cher orchestre, et nous en offrait une interprétation d'une tranquillité lumineuse, désarmante à force de simplicité.

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