Entretien avec le jeune violoniste serbe à l’occasion de la sortie de son album Les Trilles du Diable.

Non, le violoniste Nemanja Radulovic n’est pas diabolique ! Ses Trilles du Diable, elles, le sont ! Pour son premier opus sous pavillon Decca, le virtuose serbe signe un album passionnant, réalisé en compagnie du Quatuor Illico (Guillaume Fontanarosa, Frédéric Causse, Bertrand Causse et Anne Biragnet) et du contrebassiste Stanislas Kuchinski. Au programme de leurs relectures éclectiques d’œuvres pour violon solo, on croisera Wienawski, Vitali, Schubert, Tchaïkovski, Tartini et bien d’autres.

Il n’a pas encore un quart de siècle et déjà Radulovic impressionne par sa virtuosité toute en retenue. Jamais d’esbroufe dans son jeu. Une technique certes majeure mais jamais jetée à la face du public comme une vulgaire poudre aux yeux. Bien au contraire !

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