Discrète mais essentielle, Elisabeth Joyé raconte la recherche de toute sa vie : les nuances au clavecin. Rencontre.

Réellement à part. Discrète. Enregistrant peu. D’un raffinement plutôt rare. Presque culte diraient certains. Elisabeth Joyé n’est pas une claveciniste comme les autres. Elle résume même son parcours en une explication unique : « Petite, au piano on me disait que j’avais une belle palette sonore. Je m’intéressais beaucoup aux nuances. Et c’est tout de suite ce que j’ai recherché pour le clavecin où là c’est plus difficile. La recherche de toute ma vie, depuis que je fais du clavecin, c’est ça ! » Même si elle estime être loin d’être une grande virtuose et affiche une réelle modestie, Elisabeth Joyé aura tout de même croisé le chemin de nombreux acteurs majeurs de la sphère baroque : Les Musiciens du Louvre de Marc Minkowski, le Concert Français de Pierre Hantaï, la Simphonie du Marais de Hugo Reyne, le Concert Spirituel d’Hervé Niquet, la Petite Bande de Sigiswald Kuijken et, bien évidemment, un certain Gustav Leonhardt avec qui elle étudiera. Avant son concert consacré à Marin Marais à la Chapelle du lycée Henri-IV avec l’ensemble La Canzona programmé le 3 décembre dans le cadre du Festival Paris Baroque, Elisabeth Joyé revient, le temps d’un podcast, sur ce chemin fascinant, faussement paisible, son approche de l’instrument, son fonctionnement aux coups de cœur et aussi l’enseignement, facette essentielle de sa vie musicale.

Écoutez la playlist audio du podcast d'Elisabeth Joyé

Le site du Festival Paris Baroque

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