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Daniel Behle|Schubert: Arias & Overtures

Schubert: Arias & Overtures

Daniel Behle

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que les ouvrages scéniques de Schubert ne sont pas souvent donnés et rarement enregistrés. Saluons donc cette arrivée d’un album consacré à ses ouvertures et airs de concert, provenant de quelques-uns de ses opéras mais aussi de musiques de scène pour des pièces de théâtre avec une partie de mélodrame. Lorsque Schubert compose ses œuvres pour la scène au début du XIXe siècle, le théâtre musical allemand commence tout juste à s’écarter des modèles italien et français pour développer sa propre identité. Rossini est alors la coqueluche de toute l’Europe, mais beaucoup d’artistes allemands estiment que ses opéras ne sont plus que des spectacles vides de sens, simples prétextes à d’époustouflantes mais musicalement ô combien creuses démonstrations d’agilité vocale. Pour l’avant-garde de la première génération romantique, l’objectif est de reconduire le genre de l’opéra à ses origines dans la tragédie grecque. Au lieu de se livrer à des acrobaties qui ralentissent le déroulement de l’action et distraient l’attention de l’auditeur, la musique doit fusionner avec le texte en un drame chanté. Ces idées nourrissent l’esprit du jeune Franz Schubert, dont les musiques pour la scène visent avant tout à une représentation vivante du drame. La plupart des airs qu’il compose naissent donc directement de l’action théâtrale. Dans Die Zauberharfe (La Harpe enchantée), la romance de Palmerin apporte une réponse à la question fondamentale, « Qui anime ce beau monde ? » ; et comme l’une ne va pas sans l’autre, la question est chantée avant que ne commence l’air proprement dit. Dans le récitatif « Ein schlafend Kind », Adrast est tellement bouleversé par l’innocence de l’enfance que son trop-plein d’émotions s’épanche en un air extatique. Fierrabras chante l’arioso « In tiefbewegter Brust » au beau milieu du premier finale de l’opéra, juste avant un rebondissement dramatique de l’action dans lequel il est lui-même impliqué. Schubert, plus tard célèbre pour ses « divines longueurs », s’attache à écrire des préludes et postludes très courts à ses airs, afin de ne pas interrompre le cours de l’action. Le ténor Daniel Behle, un habitué des opéras de Vienne, Hambourg, Munich, Londres, de Bayreuth, de la Staatskapelle de Dresde, des Wiener Symphoniker, du Gewandhausorchester Leipzig et de tant d’autres, est ici accompagné par L’Orfeo Barockorchester qui joue, avec ardeur, sur instruments du temps de Schubert. Des raretés à ne pas rater. © SM/Qobuz

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Schubert: Arias & Overtures

Daniel Behle

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1
Die Zauberharfe, D. 644: Ouvertüre
L'Orfeo Barockorchester
00:10:01

L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer, Main Artist - Franz Schubert, Composer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

2
Die Zauberharfe, D. 644: Was belebt die schöne Welt?
Daniel Behle
00:03:20

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

3
Die Zauberharfe, D. 644: Ouvertüre zum dritten Akt
L'Orfeo Barockorchester
00:03:46

L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer, Main Artist - Franz Schubert, Composer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

4
Claudine von Villa Bella, D. 239: Es erhebt sich eine Stimme
Daniel Behle
00:03:34

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

5
Die Freunde von Salamanka, D. 326: Aus Blumen deuten die Damen gern
Daniel Behle
00:01:50

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

6
Die Freunde von Salamanka, D. 326: Es murmeln die Quellen, es leuchtet der Stern
Daniel Behle
00:01:31

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

7
Adrast, D. 137: Ein schlafend Kind... In diesem waldumschloss'nen und abgeleg'nen Raum
Daniel Behle
00:04:01

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

8
Adrast, D. 137: Meine Seele, die dich liebt
Daniel Behle
00:02:25

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

9
Lazarus, D. 689: Wenn ich ihm nachgerungen habe
Daniel Behle
00:03:02

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

10
Alfonso und Estrella, D. 732: Ouvertüre
L'Orfeo Barockorchester
00:06:26

L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer, Main Artist - Franz Schubert, Composer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

11
Alfonso und Estrella, D. 732: Schon, wenn es beginnt zu tagen, wird in mir die Sehnsucht wach
Daniel Behle
00:03:07

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

12
Alfonso und Estrella, D. 732: Wenn ich dich Holde sehe
Daniel Behle
00:01:45

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

13
Fierabras, D. 796: Der Abend sinkt auf stiller Flur
Daniel Behle
00:03:07

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

14
Fierabras, D. 796: Was quälst du mich, oh Missgeschick!... In tief bewegter Brust
Daniel Behle
00:05:44

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

15
Das Zauberglöckchen, D. 723: Der Tag entflieht, der Abend glüht
Daniel Behle
00:06:39

Daniel Behle, Main Artist, Tenor - Franz Schubert, Composer - L'Orfeo Barockorchester, Associated Performer - Michi Gaigg, Conductor - Andreas Werner, Engineer

(P) 2017 Sony Music Entertainment Germany GmbH

Chronique

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les ouvrages scéniques de Schubert ne sont pas souvent donnés et rarement enregistrés. Saluons donc cette arrivée d’un album consacré à ses ouvertures et airs de concert, provenant de quelques-uns de ses opéras mais aussi de musiques de scène pour des pièces de théâtre avec une partie de mélodrame. Lorsque Schubert compose ses œuvres pour la scène au début du XIXe siècle, le théâtre musical allemand commence tout juste à s’écarter des modèles italien et français pour développer sa propre identité. Rossini est alors la coqueluche de toute l’Europe, mais beaucoup d’artistes allemands estiment que ses opéras ne sont plus que des spectacles vides de sens, simples prétextes à d’époustouflantes mais musicalement ô combien creuses démonstrations d’agilité vocale. Pour l’avant-garde de la première génération romantique, l’objectif est de reconduire le genre de l’opéra à ses origines dans la tragédie grecque. Au lieu de se livrer à des acrobaties qui ralentissent le déroulement de l’action et distraient l’attention de l’auditeur, la musique doit fusionner avec le texte en un drame chanté. Ces idées nourrissent l’esprit du jeune Franz Schubert, dont les musiques pour la scène visent avant tout à une représentation vivante du drame. La plupart des airs qu’il compose naissent donc directement de l’action théâtrale. Dans Die Zauberharfe (La Harpe enchantée), la romance de Palmerin apporte une réponse à la question fondamentale, « Qui anime ce beau monde ? » ; et comme l’une ne va pas sans l’autre, la question est chantée avant que ne commence l’air proprement dit. Dans le récitatif « Ein schlafend Kind », Adrast est tellement bouleversé par l’innocence de l’enfance que son trop-plein d’émotions s’épanche en un air extatique. Fierrabras chante l’arioso « In tiefbewegter Brust » au beau milieu du premier finale de l’opéra, juste avant un rebondissement dramatique de l’action dans lequel il est lui-même impliqué. Schubert, plus tard célèbre pour ses « divines longueurs », s’attache à écrire des préludes et postludes très courts à ses airs, afin de ne pas interrompre le cours de l’action. Le ténor Daniel Behle, un habitué des opéras de Vienne, Hambourg, Munich, Londres, de Bayreuth, de la Staatskapelle de Dresde, des Wiener Symphoniker, du Gewandhausorchester Leipzig et de tant d’autres, est ici accompagné par L’Orfeo Barockorchester qui joue, avec ardeur, sur instruments du temps de Schubert. Des raretés à ne pas rater. © SM/Qobuz

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