No Cross No Crown

Corrosion Of Conformity

Paru le 12/01/2018 chez Nuclear Blast Entertainment
Artistes principaux : Corrosion Of Conformity
Genre : Rock

Livret numérique

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

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La meilleure nouvelle proposée par ce dixième album est bien évidemment le retour en grande pompe de Pepper Keenan. Le futur de Down étant plus que compromis, le guitariste-chanteur a renoué avec le groupe qu’il avait quitté en 2005, après avoir réussi à mener les deux projets en parallèle pendant près de quinze ans. Non pas que le reste de COC ait démérité sans lui, ou que Mike Dean (basse, chant), Woody Weatherman (guitare) et Reed Mullin jouent les figurants sur ce “Pas de croix pas de couronne”, mais c’est avec cette formation que le groupe figure sans le moindre doute dans l’élite du metal tous styles confondus.

Le plus surprenant est de découvrir un Keenan plus inspiré que jamais. S’il n’a pas connu que des moments de détente aux côtés du légèrement instable Phil Anselmo, il n’en est pas ressorti complètement lessivé, loin s’en faut. On devine même qu’il avait dû mettre pas mal d’idées en réserve avant de rejoindre COC, vu le menu copieux offert par No Cross No Crown, au cours des près de treize années qui le séparent d’In the Arms of God, le dernier album auquel il avait participé, en exceptant une cosignature sur un titre du neuvième, IX. À moins qu’il n’ait tout composé depuis la tournée de réunion en 2015… Toujours est-il qu’il n’y a pas grand-chose à jeter ici, même si l’on peut douter que les virgules instrumentales décalées soient réellement indispensables. Sur la majorité des titres, c’est sans le moindre complexe que COC se recentre sur un heavy rock classique qui s’écarte plus d’une fois de l’ombre de Black Sabbath. Wolf Named Crow a des relents de Mountain ou Mahogany Rush, avec en prime des guitares très hendrixiennes – le grand Jimi étant également cité presque littéralement sur Old Disaster. Ailleurs, Little Man et Forgive Me sonnent comme des hommages aux guitares jumelles de Thin Lizzy ou Lynyrd Skynyrd, The Luddite pourrait avoir été emprunté à Monster Magnet, tandis que Nothing Left to Say ne manque pas d’évoquer les camarades de Metallica et leurs Low Man's Lyric ou Bleeding Me. Un No Cross No Crown à la fois varié et équilibré qui est à classer parmi les meilleures productions de COC. ©JPS/Qobuz

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