La grande soprano allemande délaissera la tragédie le 28 juin à l’Opéra de Paris pour chanter les cabarets allemands des années 30.

Le 28 juin au Palais Garnier, accompagnée par un quartet de jazz, Angela Denoke interprètera un beau programme de chansons de cabaret allemandes des années 30.

Hollaender, Weill, les chansons de Marlene Dietrich et Zarah Leander, la soprano allemande épaulée par le pianiste Tal Bashai, le percussionniste Michael Griener, le contrebassiste Jan Roder et le saxophoniste Robert Nagel

Née à Stade dans le nord de l’Allemagne le 27 novembre 1961, Angela Denoke est devenue une spécialiste des rôles de femmes tragiques à fort contenu émotionnel. Dotée d'une voix contrastée et à l'aise dans les aigus, et consacrée en 1999 « Meilleure chanteuse lyrique de l'année » par la revue spécialisée allemande Opernwelt, Denoke s'est fait un nom par ses interprétations toujours très lyriques de grands rôles tragiques du répertoire : Eva dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Kundry dans Parsifal, un rôle qu'elle a joué la poitrine dénudée à Vienne, Elisabeth dans Tannhäuser et Sieglinde dans La Walkyrie de Wagner, Lisa dans La Dame de Pique de Tchaïkovski, Marie dans Wozzeck de Berg, la Maréchale dans Le Chevalier à la Rose et Salomé de Strauss ou encore Katia Kabanova de Janacek.

C'est dans le rôle de la Maréchale qu'Angela Denoke avait fait ses débuts en 1997 à l'Opéra de Vienne, avec dans la foulée une première apparition remarquée au Festival de Salzbourg, où elle enchaînait pas moins de trois rôles : Marie, Katia Kabanova et Marietta/Marie ! En 2005, elle avait fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York, de nouveau dans le rôle de la Maréchale.

Les étapes de sa carrière l'ont déjà menée sur d'autres grandes scènes lyriques, comme l'Opéra de Paris, Covent Garden à Londres, Chicago, Barcelone, Berlin ou Munich, sous la direction de grands chefs d'orchestre comme Seiji Ozawa, Sir Simon Rattle, Daniel Barenboim ou Christian Thielemann.

Le site officiel de l’Opéra de Paris

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