Plusieurs albums d’Eugen Indjic paraissent enfin en numérique, occasion rêvée pour rencontrer le pianiste franco-américain, grand chopinien jusqu’au bout des ongles.

À 10 ans seulement, il jouait devant les caméras de NBC avant, deux ans plus tard, d’enregistrer les Variations Diabelli sur le piano de Rachmaninov pour RCA. Ses professeurs avaient pour nom Alexandre Borovsky, Nadia Boulanger et Leon Kirchner. Durant les années 70, il enchaine les grands prix de concours prestigieux (Varsovie en 1970, Leeds en 1972, Rubinstein en 1974). Quant aux baguettes qu’il épaula comme soliste, ce furent celles de Bernstein, Gergiev, Jochum, Kubelik, Sanderling, Sinopoli, Solti ou bien encore Zinman. Alors que certains de ses enregistrements Chopin, Schumann et Debussy paraissent enfin en numérique sur le label Andante Spianato, le pianiste franco-américain Eugen Indjic revient sur son parcours riche en rencontres, sa vie entamée sur le sol américain et poursuivit en France et sa passion sans faille pour les partitions romantiques… A noter qu’Eugen Indjic se produira en récital parisien à Gaveau le 14 mai avec un programme Schubert, Schumann, Liszt et, évidemment, Chopin.

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Le site d’Eugen Indjic

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