A l’occasion de ses concerts les jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9 novembre à 20h

Il est sans aucun doute le dernier des mohicans des pianistes de sa génération, celle née dans les années 50. Miles Davis s’est longtemps réclamé de lui, Keith Jarrett se réclame toujours de lui. Son influence sur les musiciens des générations qui l'ont suivi est majeure. Ahmad Jamal est aujourd'hui une « légende vivante ». Un mot qui le fait sourire quand on lui attribue, car le « maître » est en très grande forme et ne cesse de faire évoluer son jeu, et son orchestre. « C'est très bien mais si je veux rester vivant, je dois regarder de l'avant. Quand vous parlez au passé, c'est que c'est foutu. Quel est mon disque préféré ? Le prochain ! ». Le changement du contrebassiste et du batteur il y a deux ans (déjà entendu sur son album précédent Blue Moon) fut une véritable cure de jouvence pour ce musicien qui pense sa musique en terme d'orchestre et non de soliste accompagné. « C'est pourquoi je déteste le mot trio qui ne correspond pas à ma musique, il est bien trop limité ». Le vieux lion de Pittsburg est allé, selon son habitude depuis la saga The Essence (on se souvient de sa photo devant un champ de tournesols sur la pochette) enregistrer au studio La Buissonne, à Pernes-les-Fontaines près d'Avignon, une bonne dizaine de titres, des standards (I'm In The Mood For Love, I Got It Bad, etc.) et des compositions personnelles dont ce très beau titre éponyme Saturday Morning. Ces concerts seront sans aucun doute de grands moments de bonheurs. Ils sont rares et précieux, profitez-en.

Vivez pleinement la musique d’Ahmad Jamal avec Qobuz : remportez votre place pour l’un de ses concerts au Théâtre de l’Odéon.*

En jeu : 2 places le 8 novembre, 2 places le 9 novembre, en première catégorie.

* En participant à ce concours, vous acceptez de recevoir utlérieurement des newsletters de la part de notre label partenaire Harmonia Mundi.

Ecouter aussi