Interview avec l’immense pianiste québécois à l’occasion de la sortie de son album faussement jazz In A State Of Jazz.

Certains n’y vont pas par quatre chemins : y a-t-il quelque chose que cet homme ne peut pas jouer ? A 46 ans, Marc-André Hamelin n’est plus un « secret bien gardé » mais l’un des pianistes les plus époustouflant de sa génération. Et si depuis quelque temps, sa discographie, qui s’aventurait en des terres peu visitées voire carrément oubliées, n'hésite pas à aborder désormais les grands classiques du répertoire pianistique, on rêve que ce musicien plus que cultivé connaisse enfin une vraie consécration par delà la classicosphère.

Début juillet, Hamelin se produisait dans les jardins de Bagatelle dans le cadre du Festival Chopin pour y jouer Chopin évidemment, mais aussi Alkan et Godowsky. Avant d’entamer sa répétition, le grand pianiste se confesse à Qobuz le temps d’un podcast exclusif. Sa passion pour Martial Solal, son approche de la composition, sa découverte de Debussy, son rapport aux compositeurs oubliés, rencontre avec un véritable passionné, humble et génial.

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