La jeune violoniste japonaise qui publie un magnifique double-album d’œuvres de Bach et Reger. Rencontre-portrait à la Folle Journée entre deux concerts.

Oubliez l’éventuelle sensation d’enfant prodige et les potentiels préjugés qui lui sont liés, Sayaka Shoji est ailleurs. A l’image, finalement, de son premier disque pour le label Mirare, un superbe et osé double album de pièces pour violon solo de Jean-Sébastien Bach et Max Reger. Cette jeune violoniste japonaise de 27 ans offre surtout un parcours atypique. Naissance au Japon, enfance en Italie, étude au Japon puis en Allemagne et en France, entourage russe, un véritable jeu de piste culturel, patchwork éducatif qu’elle revendique. Et puis il y eut, en 1999, ce premier prix décroché au prestigieux Concours Paganini à seulement 16 ans… Aujourd’hui, Sayaka Shoji peint toujours autant (à ses heures perdues), vénère par-dessus tout Ginette Neuveu et rêve d’enregistrer György Ligeti. Rencontre avec une discrète mais forte personnalité du violon contemporain.

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