Le pianiste François Couturier publie un sublime album solo, Un jour si blanc, dont il raconte ici la genèse.

Discret dans ses gestes, François Couturier possède une poigne poétique ferme ; impressionnante et émouvante même… Évidemment le geste est délicat. Le phrasé aventureux. Et la capacité imaginative, dense à souhait, jongle avec silences et espaces comme peu de ses confrères… Car le pianiste fleuryssois est de ses acteurs de la scène jazz qu’on ne pourra jamais réellement encager. Son nouvel album, Un jour si blanc, enregistré seul cette fois, marche sur les pas de son prédécesseur, Nostalghia – Song For Tarkovsky, cousu à quatre en 2006. Le label ECM offre ainsi à nouveau à Couturier de grands espaces parfaits pour y souffler toutes sortes de vents, tous types d’effluves, qu’elles prennent racines dans la sémantique jazz, dans le répertoire classique ou contemporain, voire dans ces musiques dites « du monde »… Là, en compagnie de Manfred Eicher, maitre de maison et statue du Commandeur de l’écurie munichoise, François Couturier se livre comme rarement il ne l’avait fait jusqu’ici. Le temps d’un disque, juste beau, dont il raconte l’histoire, le temps d’un podcast.

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