Après l'enragé Jeunesse se passe, Benoît Dorémus se projette en 2020, deuxième album au songwriting surprenant. Rencontre.

Oscillant entre poésie et argot, mélodies doucement enjouées et sonorités plus sombres et oniriques, 2020 reste doté d’une couleur générale teintée de spleen. Benoît Dorémus a concocté un deuxième opus cotonneux et douillet, qu’il est bon d'écouter avec nostalgie. A l’aise avec les mots, le parolier distille « des rimes en direct », et « des mots qui déboulent de partout », à tel point qu’il finit par livrer un album frôlant l’univers romanesque. Les textes sont finement étudiés, mais il s’y cache aussi une histoire savamment contée sur des arrangements polyphoniques du meilleur effet : airs de mélottron et autres synthés des années 70, sans oublier l’indétrônable guitare acoustique, chère au chansonnier.

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