A l’occasion de la sortie d’un nouvel album consacré à César Franck, le pianiste Cédric Tiberghien fait le point, sans langue de bois, sur sa déjà longue carrière.

Jeune prodige. Les dangers d’une telle étiquette – vraie ou fausse soit-elle – ont brûlé les ailes de nombreux musiciens. Et nombreux sont les « nouveaux messies » tombés dans l’oubli. Depuis quelques années, Cédric Tiberghien qui goûta très tôt aux lauriers (Grand prix du Concours Long-Thibaud en 1998) et autres sunlights a pris sa carrière en mains, faisant le tri dans ses envies, sans pour autant avoir à choisir entre récital, musique de chambre ou orchestrale. Beethoven et Brahms certes, mais Tansman ou Szymanowski aussi… A 36 ans, le pianiste qui n’aime (presque) pas les pianistes publie son premier album sur le label Cypres, un bel opus consacré à César Franck – trois poèmes symphonique et les Variations symphoniques – qu’il a concocté avec l’Orchestre Philharmonique de Liège dirigé par François-Xavier Roth. Rencontre avec un musicien sans langue de bois, fan de jazz, passant malheureusement pour nous plus de temps sur les scènes internationales que sur celles de sa terre natale et dont la curiosité demeure le carburant quotidien.

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