Tous les fans d’électro pop gardent bien entendus en mémoire les tubesques hymnes synthétiques du Gary Numan de la fin des années 70 / début années 80 (Cars, Are Friends Electric ?) mais c’est dans un registre largement plus rock indus que le Gary Human 2011 évolue désormais. La faute à ses collaborations scéniques avec Nine Inch Nails, ou ici plus largement à sa collaboration avec le producteur Ade Fenton ? Peut-être. En tout cas, il faut bien reconnaître que la voix de Gary Numan reste unique et permet de tirer les mélodies de ce Dead Son Rising dans un intéressant patchwork de groove sinistre, de dark-disco et de goth-métal aux relents technoïdes (When The Sky Bleeds, He Will Come, The Fall).

LC