Paix, tolérance, échange et partage. Il existe encore des troubadours pour qui ces mots, ces valeurs, ont une réelle signification. Pour Idir, ils sont un carburant, un oxygène. Un tube traduit en quinze langues (A Vava Inouva en 1976), des collaborations majeures et éclectiques (Goldman, Le Forestier, Manu Chao, sans oublier l’album La France des couleurs avec la jeune génération, d’Oxmo Puccino à Disiz en passant par Féfé, Noa et bien d’autres…) et surtout une approche musicale toujours osée et passionnante, lorgnant tant vers la tradition que la modernité.
Le grand chanteur kabyle qui n’avait pas sorti de véritable album solo depuis 1993 revient avec le sobrement baptisé Idir. Un cri aussi « contre la mort lente de sa culture », comme il le décrit. Un disque riche dans ses mots comme ses styles.
