Band Of Skulls, retour aux sources

Nouvelle coqueluche rock’n’roll britannique du moment, Band Of Skulls sortent enfin Sweet Sour, suite parfaite de l’impeccable Baby Darling Doll Face Honey de 2009. Le trio a d’abord travaillé en studio à Norfolk, pour ensuite partir enregistrer des maquettes dans son studio de Southampton avant de prendre le chemin des prestigieux studios Rockfield pour mettre en boite un Sweet Sour produit par Ian Davenport (Supergrass, Badly Drawn Boy) et mixé par Nick Launay (Grinderman, Yeah Yeah Yeahs, Arcade Fire). Une fois de plus, la première écoute de ce deuxième album n’expédiera sans doute pas l’auditeur au dernier étage du nirvana. Là sans doute réside la force de Band Of Skulls. Non pas dans la quête ans un classicisme rock’n’roll totalement assumé pour ne pas dire revendiqué. Des guitares à foison, une rythmique plutôt solide et des mélodies assez imparables : pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, en somme… Même si l’ADN de Band Of Skulls est fortement influencé par la puissance et l’énergie (Led Zeppelin, Rolling Stones, Black Keys, White Stripes), le mélodique est toujours bien présent (Smashing Pumpkins). De quoi rassurer les aficionados de bon rock’n’roll bien primaire qui n’essaie pas de réinventer la roue mais juste de la faire avancer.