Du 17 au 21 juin, se tiendra le festival toulousain ¡Rio Loco!, à la Prairie des Filtres, en bord de Garonne.
Comme chaque année, le rendez-vous toulousain ouvre une fenêtre sur la création artistique d’un pays ou d’une région. Il convenait donc pour cette édition 2010 de mettre à l’honneur les cultures d’Afrique du sud, pour une parfaite adéquation avec la coupe du Monde. Au menu du festival international des musiques du monde, des concerts à ciel ouvert parmi un programme artistique et culturel exhaustif (spectacles pour le jeune public, cinéma de minuit, arts visuels, gastronomie, artisanat etc.).
Toutes les sonorités d’Afrique du sud seront passées au crible sans aucune réserve. Des musiques séculaires, Mbaquanga, marabi, zoulous, aux plus actuelles et transversales, avec du reggae, hip-hop, et même de l’electro. Les diverses influences du territoire sud africain seront auscultés par une myriade d’artistes. The Mahotella Queens, dignes représentantes de la musique sud africaine urbaine et résistantes culturelles à l’Apartheid, serviront un savoureux cocktail de mélodies traditionnelles de Marabi et de rhythm and blues.
Aux côtés de grands noms, de jeunes talents comme Thandiswa Mazwai auront l’occasion de se produire. Etoile montante, la chanteuse se perfectionnera au kwaito, mélange de house et de musique traditionnelle.
C’est ensuite une ambiance groovy, mi fusion mi electro, qui s’invitera au parc du bord de Garonne avec Ashes to Machines. Une expérience sonore débridée, impulsée par deux Français, Dj Oil et Jeff Sharel – à l’origine du projet -, et soutenue par Kwani Experience et le vétéran de la musique africaine, Pops Mohamed. De l’afro-jazz dynamisé par les machines !
L’esprit crossover ne connaîtra pas de limites, avec Freshlyground, ambassadeurs de la culture sud africaine pour la coupe du monde de foot en 2010. D’une complète fraîcheur, leur musique se boit avec délectation. Zolani Kila-Rose, lead vocal du groupe, porte toute la douceur, la joliesse et la luminosité de l’univers de Freshlyground. Une bande multiraciale, qui puise toutes les ressources culturelles de chacun, afro pop, rock, folk, pour créer un son magique où les accords de flute sont enfantins, les cuivres puissants, la batterie révoltée, et les nappes métalliques du Mbira, enchanteresses - témoignant du socle africain.
Enfin, Umqombothi Kabar permettra de faire le pont entre danse, avec la troupe sud-africaine Via Katlehong, et musique réunionnaise, aux touches profondément malgaches et aux couleurs de l’Océan Indien prononcées, portée par Lindigo. La rencontre sur scène des danseurs de Via Katlehong et des musiciens de Lindigo sera aussi celle de deux histoires fortes du peuple noir.
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