A l’aube de ses 70 printemps qu’il fêtera en octobre prochain, Paul Simon qui vient de signer l’un de ses plus beaux disques avec So Beautiful Or So What sera en concert unique dans l’hexagone le 7 juillet, au Palais des Congrès, à Paris.
Le sieur Elvis Costello est on ne peut plus clair sur la nouvelle livraison du songwriter new-yorkais : « Ce disque remarquable, réfléchi et souvent joyeux mérite d'être reconnu comme l'une des plus grandes réussites de Paul Simon ». Produit par Phil Ramone et Paul Simon lui-même, So Beautiful Or So What – son douzième album personnel réalisé en studio – offre une autre facette du chanteur-auteur-compositeur américain : cette fois, celui qui constitua le duo le plus populaire des années 1960 et 1970 avec Art Garfunkel construit ses chansons en utilisant des harmonies et la structure même du chant, plutôt que de s'appuyer sur la forme d'écriture rythmique qui l'inspire depuis le milieu des années 1980.
« Depuis Graceland, j'ai toujours fait mon album en commençant par l'enregistrement des pistes : soit la musique, soit les percussions, » explique Paul Simon dans les colonnes du magazine Rolling Stone. « Cette fois, c'est la guitare que je tenais qui donnait l'impulsion. Ça me ramène tout droit à Still Crazy After All These Years ou Something So Right. »
Le songwriter a enregistré ses maquettes chez lui dans un cottage bourré de matos. Le guitariste Vincent Nguini et le percussionniste Steve Shehan prêtent leurs talents aux prises de son en rejoignant Chris Bear, batteur de Grizzly Bear. Au final, So Beautiful Or So What s’impose comme la vraie résurrection d’un grand songwriter.
