Mardi 30 et mercredi 31 mars, Laurie Anderson dévoilera son opéra intitulé Un délire à Paris à la Cité de la Musique. Conçue comme une succession de courtes pièces pleines de mystère, cette œuvre dévoile un univers nourrit à la fois du réel et de la mythologie.
Combinant violons, marionnettes électroniques, mélodies et visuels, Un délire réunit nonnes, elfes, golems, forêts pourrissantes, bateaux fantômes, archéologues, parents défunts, et raconte ces histoires de créatures dans un langage coloré, poétique et plein d'imagination, marque de fabrique de Laurie Anderson.
À la manière de Balzac, Ozu et Lauwrence Sterne et utilisant un éventail de voix et d'invités imaginaires, Madame Lou Reed à la ville raconte une histoire complexe sur la nostalgie, la mémoire et l'identité. Et au cœur de cet opéra, c'est le plaisir du langage et le pouvoir terrifiant des mots qui finalement fait le monde.
« Tu commences avec un esprit vierge. Il est vide de tout. Même pas une image. Le vide. Pas de noms. La première chose qui traverse l'esprit est un petit chien tacheté, qui s'appelle Terence et son propriétaire, Fenway Bergamot, sociologue et historien. »