Un nouvel album en avril et une tournée française en mai pour Cristina Branco, la reine du fado contemporain.

Le 23 avril, Cristina Branco ouvrira une autre boîte de Pandore avec la sortie de son nouvel album Fado Tango, enregistré à partir de versets des poètes Manuela de Freitas, António Lobo Antunes, Vasco Graça Moura, Carlos Tê ou encore Miguel Farias. Les musiques sont de Mário Laginha, João Paulo Esteves da Silva et Pedro Moreira. L'album contiendra également des chansons signées Jacques Brel, Carlos Gardel et Isolina Carrillo…. Des nouveaux sons certes, mais c’est toujours le fado…

Cet opus, Cristina Branco le promènera sur les routes de France tout au long du mois de mai : mercredi 18 à Paris à la Cigale, jeudi 19 à Bordeaux, vendredi 20 à Narbonne, jeudi 26 à Vierzon, vendredi 27 à Conflans-Sainte-Honorine, samedi 28 à Combs-la-Ville et mardi 31 à Aurillac.

Depuis quinze ans qu’elle chante, Branco arpente les allées intimidantes de la haute tradition fadiste autant que toutes les voies de traverse des musiques portugaises.

Cristina Branco grave à compte d’auteur Cristina Branco In Holland, enregistré lors de deux concerts les 25 et 27 avril 1997. La première édition de 1000 unités s’épuise immédiatement, suivie de plusieurs autres : au final 5000 exemplaires sont vendus !

L’album Murmúrios est édité en 1999 par la maison hollandaise Music & Words. Le disque réunit 14 titres qui vont des fados traditionnels comme Abandono (immortalisé par Amália, avec un texte de David Mourão-Ferreira) à des chansons de Sérgio Godinho (As certezas do meu mais brilhante amor) ou une poésie de Luís de Camões sur une musique de José Afonso (Pombas brancas). La majorité des autres textes sont signés Maria Duarte, et les musiques Custódio Castelo. Le disque reçoit le Choc de l’année 1999 du Monde la Musique dans la catégorie « Musique du monde ».

En février 2000, le disque Post-scriptum (titre d’un poème de Maria Teresa Horta) gagne lui aussi un Choc du Monde de la Musique, cette fois pour le meilleur album du mois de mars. La même année, aux Pays-Bas, sort Cristina Branco canta Slauerhoff (1898-1936), avec des textes du poète hollandais traduits par Mila Vidal Paletti, sur des musiques de Custódio Castelo. Le disque témoigne de la gratitude de Branco envers le pays qui lui a ouvert les portes du succès, même si elle n’y a jamais vécu.

Pendant l’année 2000, la chanteuse donne près de 130 spectacles dans le monde entier. Son album Corpo iluminado sort en 2001. L’année suivante, le disque où elle chante Slauerhoff est réédité sous le titre O Descobridor, avec trois titres nouveaux. Le sixième opus de Cristina Branco, Sensus, est édité par Universal en mars 2003. La musique est signée Custódio Castelo ; les textes sont de David Mourão-Ferreira, Vinicius de Moraes, Chico Buarque, Eugénio de Andrade, Luís de Camões, William Shakespeare, parmi d’autres. Ulisses sort en 2005 et, l’année suivante, un album live est édité en hommage à Amália Rodrigues.

En 2007, avec Abril, Branco se démarque du fado et revisite l’œuvre de l’auteur-compositeur-chanteur José Afonso, plus connu sous le nom de Zeca Afonso (1920-1987).

En 2009, elle reprend pied avec Kronos dans un univers contemporain, demandant textes et musiques à des auteurs et compositeurs d’aujourd’hui, qui mêlent héritages et innovations, verbe actuel et vénérable grain de voix du fado, mélodies populaires - voire pop - et ampleur majestueuse de la poésie lettrée…

Le site officiel de Cristina Branco